Le Plan de Protection de l’Atmosphère d’Île-de-France (PPA) : des garanties insuffisantes pour un air plus sain
Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) a pour objectif de ramener la concentration en polluants dans l’atmosphère à un niveau conforme aux normes de qualité de l’air.
Le PPA cible les principaux polluants : NO2 : gaz irritant, PM10 : particules fines, PM2,5 : particules très fines, qui sont à l’origine de graves effets sur notre santé : maladies respiratoires et cardiovasculaires, cancers.
En 2019, en Île-de-France, 3680 décès sont attribués à une exposition prolongée au NO2, 6220 décès sont attribués à une exposition prolongée au PM2,5, selon l’Observatoire Régional de Santé (ORS), qui note une baisse de 40% des décès liés au PM2,5, entre 2010 et 2019.
Ces milliers de malades et de morts peuvent être évités si des mesures fermes et rapides de réduction des émissions de polluants sont prises dans les secteurs responsables des pollutions : le transport routier, le chauffage résidentiel et tertiaire, l’agriculture, les chantiers.
Le PPA présente des mesures et des actions, mais il ne respecte pas les seuils fixés à l’échéance 2025 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il oublie des polluants, il oublie le secteur de l’agriculture.
Le PPA ne permet pas d’améliorer suffisamment et rapidement la qualité de l’air en Île-de-France, pour protéger les habitants des risques sanitaires liés à la pollution, dans notre territoire très exposé.
C’est pourquoi ENDEMA93 a émis un avis défavorable lors de l’enquête publique qui s’est tenue jusqu’au 10 avril 2024 (voir PJ).